Augmentation de 75 millions d’euros du Fonds Barnier prévue pour 2025

Le Fonds Barnier, levier crucial pour la prévention des risques liés aux catastrophes naturelles, verra son budget
s’accroître de 75 millions d’euros pour atteindre 300 millions d’euros en 2025. Cette augmentation vise à
répondre à l’urgence climatique et aux besoins croissants des collectivités, des entreprises et des
particuliers pour protéger leurs biens. Ce financement accru aura également des répercussions pour les
assurés, notamment sur leur prime d’assurance habitation. Cette initiative confirme la volonté du
gouvernement de renforcer la résilience face aux aléas climatiques, en soutenant des mesures concrètes de
prévention.

Un soutien renforcé pour la prévention des catastrophes naturelles

Créé en réponse à l’urgence climatique, le Fonds Barnier joue un rôle indispensable dans le
financement des mesures de prévention contre les catastrophes naturelles. En 2025, le budget de ce fonds
augmentera de 75 millions d’euros pour atteindre la somme colossale de 300 millions d’euros. Destiné aux
collectivités territoriales, aux petites entreprises ainsi qu’aux particuliers, ce fonds est voué à financer
des travaux sur des bâtiments situés dans des zones à risque. C’est une réponse concrète pour renforcer la
résilience face aux défis climatiques grandissants.

Une réponse à l’urgence climatique

L’augmentation de ce fonds a été dévoilée par le Premier Ministre lors de son déplacement dans le Rhône, une
région récemment touchée par des inondations dévastatrices. Cette décision fait suite à une précédente annonce
de l’État sur la nécessité de renforcer les capacités financières pour adapter les infrastructures au changement
climatique. Avec cette évolution, le gouvernement entend non seulement apporter une aide immédiate, mais aussi
anticiper et prévenir les risques futurs.

Des impacts directs sur les assureurs et les assurés

Cette hausse du budget du Fonds Barnier implique une augmentation des prélèvements sur les
primes
d’assurance habitation, en particulier la surprime « catastrophes naturelles » (CatNat). Actuellement de l’ordre
de
25 euros par an, cette surprime pourrait basculer à environ 40 euros par an, selon Florence Lustman, présidente
de France Assureurs. Ce prélèvement essentiel permet de garantir une couverture suffisante face aux aléas
climatiques, tout en finançant des mesures de prévention nécessaires.

L’engagement des compagnies d’assurance

L’augmentation du prélèvement est un enjeu majeur pour les assureurs qui devront participer à hauteur de 450
millions
d’euros, bien au-delà des 300 millions prévus par l’État. Cette contribution démontre l’implication forte du
secteur
assurantiel dans la gestion des risques climatiques. Toutefois, cette hausse soulève également des inquiétudes
quant à une possible augmentation des charges pour les souscripteurs, reflet des changements à long terme dans
le
secteur de l’assurance.

Une démarche proactive pour une résilience accrue

Cet ajustement budgétaire du Fonds Barnier s’inscrit dans une stratégie plus large de préparation et de
résilience face aux catastrophes naturelles. En axant les efforts sur la prévention, le gouvernement espère
minimiser non seulement les coûts économiques, mais surtout les impacts humains et environnementaux des futurs
événements climatiques. L’annonce du Premier Ministre souligne ainsi une démarche proactive pour assurer une
meilleure protection des citoyens et de leurs biens face aux dangers climatiques.

Les conditions d’éligibilité au Fonds Barnier

Pour solliciter une aide du Fonds Barnier, certaines conditions doivent être remplies. Les bénéficiaires potentiels
doivent démontrer une exposition à un risque grave et imminent, tel qu’une inondation rapide
ou la chute de rochers, ou avoir subi une catastrophe naturelle ayant poussé l’État ou une
collectivité à proposer le rachat de leur propriété. Par ailleurs, les propriétés situées dans
une zone de risques naturels majeurs sont également éligibles à des aides pour la réalisation
de travaux de prévention visant à diminuer leur vulnérabilité.